Note 17
Environnement* :
Extrait choisi d'un environnement d' Oasis en tous lieux selon Pierre Rhabi pour un nouveau dream - Obama 2013 réinvesti - :« c'est de loin, de très loin, le plus gros rassemblement sur le climat de l'histoire » lance l'écologiste Bill McKibben. Les manifestants entendaient lui rappeler que « son héritage de 44 ème Président reposait sur son action sur le changement climatique ». I have a dream : Une économie plus sociale et équitable : Deux des trois thématiques du 5 e Forum 2013 à Nantes:
- Quel développement et quel(s) modèle(s) économique(s) pour un monde plus humain et plus juste
- Quelle égalité des êtres humains en temps de crise?
L'écologie est au cœur du projet politique pour construire la société durable de demain. Le mouvement agit sans idéologie socialiste ni libérale, mais pour le bon sens et l'action. Il se positionne au delà du clivage droite-gauche, avec un cœur écologique qui se traduit par une écologie globale : écologies éducative, relationnelle, sanitaire, économique, sociale, fiscale et démocratique. L'écologie environnementale sera le fruit de ce qui précède.
L’être humain est apparu tardivement dans la biosphère. D'abord très minoritaire parmi les innombrables créatures qui l'ont depuis très longtemps précédé, physiquement fragile face à toutes les espèces mieux pourvues pour la survie, il aurait pu s'éteindre aussitôt, s'il n'avait été doté d'intelligence, de conscience, d'habileté manuelle et, semble-t-il, d'un pied très particulier auquel il doit la verticalité.
Aujourd'hui, les êtres humains seraient en surnombre; ils ont déployé leur savoir et leur savoir-faire, et dominé toutes les espèces dont ils restreignent, par un envahissement continu, les limites de vie, les éliminant ainsi de mille manières. Ils sont devenus les prédateurs sans prédateur, se sont arrogés une souveraineté moralement illicite sur toute la création. L’espèce humaine est également la seule à s'auto-exterminer. Même les grands singes, proches de notre espèce, que nous avons affublés avec notre imaginaire de férocité sanguinaire, sont des végétariens pacifiques qui ne se détruisent pas entre eux et n'ont d'instinct belliqueux que celui de la survie.
Dans un ordre fondé sur la sauvegarde à tout prix qui nous paraît cruel, toutes les exactions "naturelles" sont avant tout déterminées par cette nécessité implacable. Mais à la différence de la prédation humaine, le lion dévore des antilopes car sa propre existence en dépend, mais n'a ni banque ni stock d'antilopes pour en faire commerce en dollars et affamer ses congénères. Chaque prélèvement est en quelque sorte fondé sur la vie qui se donne à la vie pour que tout puisse continuer à vivre.
Dans cet ordre-ci, la vie et la mort ne sont pas antagonistes mais complices et complémentaires, comme les deux pédales sans lesquelles la bicyclette ne peut avancer. La vie est un mouvement, fait de naissances, d'épanouissements, de reproductions et de déclins pour de nouvelles naissances et nous n'avons d'autre choix que d'admettre cette règle qui nous implique sans que nous en comprenions la finalité. C'est peut-être cette incompréhension que nous tentons de dissiper sans y parvenir, qui serait la cause de l'angoisse qui nous habite. Car en dépit de l'entendement, de la conscience et du libre arbitre dont nous sommes doués, nous sommes bien obligés de constater l'énorme divergence qui ne cesse de croître entre notre histoire et les fondements de la vie, pourtant seuls garants de notre survie.
La planète est comme malade du genre humain. On peut longtemps disserter sur ces questions mais une interrogation lancinante demeure: pourquoi avons nous déclaré la guerre à la vie à laquelle nous devons la vie? Pierre Rabhi
Environnement et conférence de Copenhague sur le climat, en 2009 : "A bas la dictature impériale... il n’y a pas de démocratie... Deux jeunes sont montés à la tribune, je salue tous ceux qui sont dehors[les manifestants], ce sont des jeunes, ils sont préoccupés de l’avenir... Un fantôme rôde parmi nous, dans les couloirs, dans cette salle, personne n’ose le nommer, c’est le capitalisme !... Les manifestants ont deux slogans que je reprends mon compte : ’Changer le système, pas le climat’, et ’Si le climat était une banque, on l’aurait déjà sauvé". Applaudissements, comme souvent ensuite, et comme quand les deux jeunes criaient, tout à l’heure. La majorité des délégués viennent de pays du sud, et ils se défoulent. Et puis Chavez dit : « Je recommande le livre de Hervé Kempf, ( Comment les riches détruisent la planète) vous pouvez l’avoir en espagnol et en français, en anglais probablement, ...Le Christ a dit : il est plus facile à un chameau de passer dans le trou d’une aiguille qu’à un riche de rentrer au paradis. Les riches détruisent la planète. Peut-être pensent-ils qu’il y en aura une autre quand ils auront détruit celle-ci, mais je ne peux en voir aucune dans la galaxie pour l’instant. Ignacio Ramonet m’a donné ce livre, il est quelque part dans la salle. Je le regardais, et à la fin de l’introduction, il y a une phrase très importante : Kempf dit ceci :‘Nous ne pourrons pas réduire la consommation matérielle si nous ne veillons pas à ce que les tout puissants descendent de plusieurs échelons, et si nous ne luttons pas contre les inégalités. … Moins consommer, mieux partager.’ Je crois que c’est un excellent conseil que nous donne cet écrivain français, Hervé Kempf. Ceci dit, Monsieur le président, le changement climatique… » « ... 7 % de la population font 50 % des émissions mondiales, 50 % de la population font 7 % des émissions... le changement climatique n’est pas le seul problème dont souffre l’humanité... »Il cite Leonardo Boff, un théologien de la libération, Simon Bolivar, rappelle qu’en 1999, le Venezuela a connu "la tragédie la plus grave de notre histoire", évoque "le socialisme, autre fantôme qui hante nos salles. Voilà la voie à suivre pour sauver la planète", lève "le drapeau du Christ, de Mahomet, de la paix, de l’amour", cite Fidel Castro, Rosa Luxemburg, et conclut sur le Christ : "Bienheureux les pauvres". Applaudissements. Une foule se rassemble autour de Chavez, revenu s’asseoir.
Le lendemain, conférence de presse de l’ALBA (alliance bolivarienne pour les peuples d’Amérique) : Chavez, Morales, le vice-président cubain, une ministre équatorienne. Morales : "Le capitalisme fait de la Terre-mère une marchandise".Le Cubain : "L’Alliance bolivarienne n’est pas seulement pour les peuples d’Amérique, mais pour les peuples du monde". L’Équatorienne : "On ne peut accepter que les pays en première classe décident pour les autres".
Notons que pour la préparation de la conférence des Nations unies sur le climat (2015), la mission a été confiée par Pascal Canfin aux sénateurs Delebarre et Dantec.
Pascal Canfin, ministre délégué chargé du Développement, a confié à Michel Delebarre, sénateur du Nord, et à Ronan Dantec, sénateur de Loire-Atlantique, une mission sur la contribution des collectivités territoriales à la préparation des négociations sur le changement climatique. Cette mission s’inscrit dans la perspective de la conférence des Nations unies sur le climat de 2015, pour l’organisation de laquelle la France s’est portée candidate. Fortement impliqués dans les réseaux internationaux des collectivités territoriales, MM. Delebarre et Dantec ont pour mission de faire des propositions visant à mobiliser ces acteurs afin qu’ils contribuent à la définition, en 2015, d’un nouvel accord international sur le climat applicable à tous les pays. Au Nord comme au Sud, les collectivités territoriales sont des acteurs essentiels de la lutte contre le changement climatique grâce aux politiques publiques qu’elles mènent dans des domaines variés comme l’énergie, l’aménagement du territoire, l’urbanisme ou la coopération décentralisée. Leur mobilisation sera l’une des clés de réussite de l’accord de 2015. Les conclusions de cette mission seront présentées en juillet 2013, afin de permettre à la France de préparer au mieux l’accueil de la conférence des Nations unies sur le climat de 2015.
Toutefois selon un dialogue citoyen initié par l'ex-député-maire de Nantes ou Capitale verte 2013 de l'Europe : Jean-Marc Ayrault, le tissu associatif local et national sera-t-il convié comme au sommet Ecocity 2013? Entre temps le président Hugo Chavez n'entend plus une question de Goodman et rien ne change de Rio 2012 vers un Rio +20: « Aux Etats-Unis, on dit que vous êtes un dictateur ». Hugo Chavez sourit en coin, et plutôt que de s’indigner, il renvoie la balle en parlant de « l’Empire »et de sa guerre en Afghanistan.
« Goodman : Quel niveau de réduction des émissions de gaz à effet de serre soutenez-vous ?
- Chavez : 100 % ! Il faut un nouveau modèle de vie, changer de système, sortir du capitalisme.
- Comment allez-vous vous débarrasser du capitalisme ?
- Comme ils ont fait à Cuba. Donner le pouvoir au peuple, l’enlever aux riches. On ne peut le faire que par la révolution.
- Comment réagissez-vous au discours d’Obama ?
- Obama est pour moi une grande frustration. Il pourrait s’inscrire dans l’histoire, mais il a créé une grande frustration pour ceux qui ont voté pour lui dans l’espoir du changement. Il ne fait que continuer la politique de Bush.
- Pouvez-vous donner des exemples ?
- La guerre. J’ai vu Obama quand il est venu nous saluer au Sommet des Amériques, on a parlé, je lui ai dit, ‘travaillons ensemble à la paix en Colombie’. Mais il ne s’est absolument rien passé, sinon qu’il a installé sept nouvelles bases militaires en Colombie. Ce n’est qu’un exemple. En Irak et en Afghanistan, la guerre continue. Je suis désolé pour vous, vous devriez avoir un meilleur gouvernement.
Source : Hervé Kempf pour Reporterre
Évoquons un autre sujet tabou : le nucléaire et l'environnement mondial.
C'est une des notes de la lettre adressée de Nantes le 30 juillet 2012, journée de l'amitié du programme d'action en faveur de la paix à Monsieur Bernard Cazeneuve, Ministre Délégué chargé des Affaires européennes.
Note protection de l'environnement*: Évoquons un sujet tabou ; la contamination radioactive de toute la chaîne alimentaire planétaire ! Lire l'article du quotidien Ouest France en attendant de lire chez Publicis Évents de franck Louvrier tout en repensant à notre ex-Ministre de l'écologie NKM (signataire de l'aéroport de Jean-Marc Ayrault et Vinci) et à l'ancien premier Ministre Naoto Kan dans la gestion opérationnelle de cette catastrophe toujours en cours : « le problème principal provient du fait que les compagnies d'électricité -dont Tepco- et le gouvernement n'ont pas perçu la réalité du danger, car ils croyaient au mythe de la sécurité nucléaire au nom duquel un accident grave ne peut se produire dans notre pays … une gestion de crise déficiente, une structure organisationnelle peu adaptée aux situations du personnel en cas d'accident grave »
Légumes et marchandises embarqués par avions, par bateaux ou par camions de quelles fermes, de quelles exploitations des routes de la mondialisation aux MIN de Nantes transformés en CHU ?
C'est une première ferme bio, en Oregon, selon l'expert nucléaire Arnie Gundersen, qu'une exploitation agricole a fermé ses portes en raison de la contamination radioactive de ses sols. À Nantes nos jardins partagés et familiaux ainsi que nos terres issues des friches industrielles sont pollués. Et le Japon, l'oublié des médias pour les arnaques des places boursières au moyen d'ONGS ou organisations bien ancrées dans la mouvance de l'opposition contrôlée (ou créée comme celle de Ricken Patel qui fut consultant pour l'ONU, la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill Gates avec ses OGM en Afrique) se meurt inexorablement de l'accident nucléaire à Fukushima…. Comme tous les citoyens de la côte ouest US, comme tous les peuples de la planète… nous pouvons mourir directement ou indirectement inexorablement de Fukushima le jour où son réacteur 4 s'effondrera. Les eaux venant des mers, du ciel par les fleuves et les rivières pour un des 4 thèmes majeurs de Nantes-Métropole avec les déplacements, le climat-énergie et la biodiversité s’arrêteront-elles aux frontière de l'hexagone comme le nuage radioactif en 1986 sans production de cancer de la tyroïde? Lors de l’audience du 7 septembre, la cour d’appel de Paris a prononcé un non-lieu concernant cette affaire. Les accusations portées contre le professeur Pierre Pellerin, ancien patron du service central de protection contre les rayonnements ionisants, deviennent donc sans objet. Celui-ci était soupçonné d’avoir dissimulé les risques des retombées radioactives de l’accident nucléaire sur la santé des Français.
Rappelons la brochure de Nantes Métropole European Green Capital 2013 pour« improve the quality of life of its citizens : 12 evaluation criteria. 1. Climate 2. Transport 3. Green spaces 4. Land use 5. Biodiversity 6. Air quality 7. Noise pollution 8. Waste management 9. Water 10. Waste water treatment 11. Environmental management 12. Communication. »
Rappelons que des terres après l'incident de Tchernobyl sans une analyse de la qualité des sols (Fin avril 1986, lors d’un accident nucléaire majeur, un nuage radioactif était rejeté dans l’atmosphère)deviennent un paradis pour les étrangers. L'agriculture roumaine intéresse de plus en plus les investisseurs étrangers. Les autorités sont en train de s’en rendre compte et souhaitent prendre la situation en main.
Il y a quelques années, les Hani n'auraient jamais pensé trouver leur bonheur en Roumanie. Pourtant, cette famille d'agriculteurs suisses s’apprête aujourd'hui à semer pour la troisième année consécutive quelque 800 hectares dont elle est propriétaire dans la région d'Arad (ouest). Christian Hani, 31 ans, est venu pour la première fois en Roumanie il y a sept ans. Il venait tout juste de terminer ses études d'agronomie. Sur les conseils de son père, un ancien conseiller financier dans le domaine agricole, il a acheté des terres, embauché des paysans et mis en place la ferme. Son beau-frère l'a rejoint quelques années plus tard. "En Suisse, tout est déjà fait, il n’y a plus de place pour les jeunes. Ici, nous avons la possibilité de construire quelque chose en partant de zéro", témoigne-t-il. Comme la majorité des agriculteurs suisses qui sont venus s'installer en Roumanie, les Hani font du bio. Ils exportent ensuite la totalité de leur production en Suisse et en Allemagne. Une affaire désormais rentable. "En Suisse, un hectare de terre peut coûter jusqu'à 80.000 euros, alors qu'ici, en Roumanie, nous avons acheté l'hectare entre 2.000 et 3.000 euros", détaille Theo Hani, le père.
Comme les Hani, de nombreux agriculteurs d'Europe de l'Ouest ont compris que la Roumanie était devenue un très bon investissement. Dans la région du Banat, à l’ouest du pays, ce sont 80% des terrains agricoles qui sont aux mains des étrangers. La majorité d’entre eux viennent d’Italie. "Beaucoup d’investisseurs ont eu accès aux programmes des fonds européens. Cela leur a permis d’acheter de nombreuses machines agricoles et de construire des silos où sont entreposées leurs céréales. La production est ensuite exportée dans toute l’Europe", explique Michelangelo Rosso, investisseur italien basé à Timisoara depuis huit ans, qui a créé son entreprise de fourrage agricole. La nouvelle PAC change la donne."En Europe de l'Ouest, on a décidé d'encourager la production de biocarburants au détriment des cultures classiques. C'est ce phénomène qui entraîne le développement de l'agriculture en Roumanie", soutient Samuel Widmer, un éleveur suisse basé dans la région de Sibiu. Et les chiffres lui donnent raison. En 2010, la Roumanie est devenue le premier cultivateur de maïs d'Europe en terme de surface et le deuxième derrière la France en terme de production, selon les statistiques provisoires de l'Institut national des statistiques. Le pays devient d'autant plus attrayant que la nouvelle PAC (Politique agricole commune), en 2014, va permettre au niveau européen une répartition plus égalitaire des subventions à l'hectare. Avec près de 15 millions d’hectares de terres agricoles, la Roumanie ambitionne de devenir la troisième puissance de l’UE dans ce secteur... (Hors de l’ex-Union soviétique, on retrouve des dépôts dépassant 40 000 becquerels par mètre carré en Scandinavie (sud de la Finlande, partie centrale et orientale de la Suède, centre de la Norvège), en Europe centrale, notamment dans le sud de la Roumanie, au niveau de la frontière entre la République tchèque et la Pologne, en Autriche et au nord de la Grèce, ainsi que sur des surfaces plus réduites en Suisse, en Bavière et en Italie (région des lacs et massif des Dolomites.
http://www.laradioactivite.com/fr/site/pages/RadioPDF/irsn_livret_tchernobyl.pdf
Le bio, tout le monde en parle, mais sur le terrain, quels en sont les enjeux, et quel avenir pour cette filière ? Jérôme Cahuzac s'est rendu à Saint-Sylvestre, chez Christine et Gilles Fanals, producteurs bio, afin de voir sur place à quels types de problèmes cette filière est confrontée, et voir à quel niveau les pouvoirs publics peuvent intervenir afin de soutenir et développer cette filière qui peut maintenir une activité agricole. Mais il convenait tout d'abord de connaître le parcours de Christine et Gilles Fanals : « Nous nous sommes convertis au bio en 1990. Pendant les 10 années précédentes, nous faisions du maraîchage conventionnel. Et un enchaînement de faits nous a fait beaucoup réfléchir sur notre avenir. L'appauvrissement des sols et la catastrophe de Tchernobyl. Non pas en terme de radioactivité, mais en terme de commercialisation. Nous exportions la majorité de nos fraises vers l'Allemagne, et suite à la catastrophe, les frontières se sont fermées. Nous avions des voisins hollandais qui produisaient déjà du bio, et de discussions en renseignements, nous avons trouvé notre voie et engagé notre reconversion en bio ». Le couple, en compagnie de Romain, leur fils, produisent des légumes sous tunnel et en plein champs sur 19 ha, la majeure partie de leur production étant commercialisée à la CABSO. « C'est d'une plus grande souplesse pour nous, car nous savons où nous allons de saison en saison, et nous ne sommes pas encore soumis à la pression des grandes surfaces ». La main-d'œuvre représente 35 % du prix de vente. Pour le couple, et il en a fait part à Jérôme Cahuzac, ce n'est pas tant les aides pour les agriculteurs déjà installés, mais avoir des réserves foncières en bio afin que des jeunes puissent s'installer sur des terres déjà converties. F. Pascaud.
Conséquences de l'accident de Tchernobyl sur l' agriculture : http://www.accident-tchernobyl.com/consequences-tchernobyl-sur-l-agriculture.php